La politique du K.O. (chaos)
Les événements récents au Canada montrent qu’un combat inégal, engagé entre le pouvoir totalitaire mondialiste et une foule endormie, réveillée en sursaut par la politique sanitaire des deux dernières années, passe au stade critique où le coup décisif va finir par s’asséner.
Tout au long de ce blog, je me suis penché sur la dynamique de la Cité panoptique, terme jugé préférable à celui d’État profond, car il n’y a rien de profond ni d’étatique dans les organisations d’où sortent les Young Leaders recrutés pour gérer la collectivisation globale souhaitée par la technocratie dominante. Prolongement logique de l’Internationale trotskiste, revue sur la base d’une vision moderniste, le grand Reset en tant que projet s’appuie sur un réseau préparé à l'avance. Il va faciliter la transition vers un gouvernement mondial.
Les Young Leaders, fer de lance de la politique du chaos inaugurée par la Révolution française, ne sont qu’une incarnation contemporaine des « Jeunes Turcs » ou autres « Jeunes XXX », créés vers le milieu du dix-neuvième siècle sur le modèle du Carbonarisme italien et de la charbonnerie française, mouvements eux-mêmes dérivés de la franc-maçonnerie et plus loin encore des compagnonnages charbonniers (XIe-XVIIIe siècles) :
« On appelle communément « Jeunes-Turcs » les membres du comité Union et Progrès, responsable de la révolution de 1908, dite révolution « jeune-turque », et qui dirigea l'Empire ottoman jusqu’à sa défaite (octobre 1918). Se faisant, à partir de 1913, le défenseur d’un panturquisme de plus en plus autoritaire, il s’engagea aux côtés de l'Allemagne dans la Première Guerre mondiale et mit en œuvre, en 1915, un génocide contre les Arméniens qui fit environ 1 500 000 victimes. » (source: encyclopédie Larousse)
À présent, il n’est plus question de révolution sociale, comme au temps où l’on prétendait donner naissance à l’homme nouveau : libre, égalitaire et productif (arbeit macht frei). La déshumanisation est inévitable. Les devoirs et les droits de l’individu seront redéfinis par la réduction de son identité à un profil numérique, composé d’attributs traçables. Profil qui permettra de justifier les punitions et les privilèges accordés en fonction d’un système de crédit social appliqué à l’échelle mondiale. La Chine, tout comme le Canada et la France (où la corrida vaccinale se poursuit), ne sont que des laboratoires où les éléments de contrôle en voie de développement se définissent et s’éprouvent en attendant la solution finale.
Dans une série de science-fiction ouverte, à laquelle je travaille depuis quelque temps (Sur les sentiers perdus, Atramenta, 2021), je me penche sur l’évolution d’une société future gouvernée par les héritiers de nos technocraties transhumanistes. On les reconnaît dès aujourd’hui à la manière dont ils observent leurs propres directives. Les masques et le confinement sont pour la foule ; les distractions mondaines et les repas fins à visage découvert, c’est pour eux. Élite méprisante, qui s’inscrit dans le sillage de l’Übermensch germanique, alors que la foule moins gâtée doit se contenter du statut accordé à l’Uber-mensch sans umlaut, homme-taxi asservi par Uber. Le système dominant est à la fois pater-n-aliste et mater-i-aliste. Il produit la virtualité qui mène au chaos pendant que l’ingénieur de service travaille à la technologie qui va remettre l’ordre. Ordo ab chao, il n’y a pas de contradiction. Le principe est connu depuis longtemps. Tout au long de ce processus, l’individu doit accepter une série de contraintes numériques liberticides. La maîtrise des virtualités sert à sidérer le récalcitrant. La panique ça s’organise.
2 + 2 = ?
Comme si la question méritait d’être posée. Orwell en a fait l’équation emblématique de l’ingénierie sociale. Seule la bonne réponse compte et elle est donnée par la figure d’autorité qui la détient. Le résultat demeure incontestable. Il provient du Ministère de la vérité. Personne ne doit s’attaquer à la vérité. Il faut vénérer et respecter ceux qui la dispensent. Dans le cas de la pandémie du COVID-19, le même schéma est en vigueur. Les tests, le nombre de cas, les hospitalisations, la mortalité, les variants, les vaccins, les rappels : tout se dissout dans un bain statistique d’où sortent les conclusions surréalistes des ministres et les actions préconisées par les médias. Il s’agit de tout accepter sans réserve, d’adopter le bon comportement, d’obéir à la science.
En Union soviétique tout se passait entre la faucille et le marteau, en Amérique de nos jours c’est entre Fauci et Trudeau. Un Trudeau intraitable, martelant les camionneurs de ses ultimatums pendant que les événements sont présentés de manière à aboutir à un état d’urgence permanent. Une fois en place, le modèle servira ailleurs.
Petit à petit le carcan se resserre, mais ne donne pas lieu à une révolte efficace. On attend. Le choix est toujours là. Les élections approchent ! Il suffit de voter pour le bon candidat. Celui qui affirme encore que 2 et 2 font 4, mais qui peut se rétracter une fois élu.
Les lobbies le savent : un politicien se conduit plus facilement qu’un camion.
Commentaires
Enregistrer un commentaire