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Affichage des articles du septembre, 2020

Musique du futur

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Elle existe, mais demande à être rétablie dans ses prérogatives harmoniques par une science du vivant, dont les ouvertures récentes s’adressent en premier lieu à la santé. Dans cet article, probablement trop long, je vais essayer de résumer ce qui se passe dans les domaines de pointe où cette musique s’affirme. C’est sur un pont jeté entre la nanobiologie et la mécanique quantique que le rayonnement thérapeutique prend forme. Venu des profondeurs ultimes du vivant, il détermine la cohérence, puis le sens de nos discours et de nos actions. Sans lui nous serions privés des éléments essentiels sur lesquelles la vie et la santé se fondent.    Il est clair que le sujet est complexe et vraisemblablement peu abordable en quelques pages, même si c’est ce que je vais essayer de faire ici. Il s’agit avant tout d’aiguiser une curiosité innée pour ce qui se tient derrière ces balbutiements, en espérant qu’ils auront un écho au-delà d’un petit cercle d’individus fatigués par l’aplomb des expert

Soirées culturelles de 2020 (suite et fin)

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Toujours un temps splendide à Salies, qui s’est bien accordé avec la visite du pianiste Guillaume Vincent, dont les deux concerts du 11 et 12 septembre se sont déroulés dans des conditions idéales. Je ne vais pas revenir sur la carrière de Guillaume (les détails sont disponibles sur son site https://www.guillaumevincent.net/ ), je vais seulement rappeler que nous l’avions entendu à l’age de 13 ans, lorsqu’il était venu faire une tournée dans la région de San Francisco, organisée par Christine il y a déjà quinze ans.  À l’époque Guillaume était un jeune prodige, que feu Jean-Louis Leroux, premier hautbois de la Symphonie de San Francisco et chef d’orchestre du Ballet, comparait au redoutable pianiste virtuose Johannes Brahms (le compositeur). Voici l’affiche :         Beethoven, Sonate n o 7 opus 10, n o 3         Brahms, Variations Paganini         Liszt            - « Chapelle de Guillaume Tell »            - « Au lac de Wallenstadt »            - « Les cloches de Genève »    

Au pied du mur

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Oui, il s’agit bien du mur dont tout le monde parle sans en donner une description précise, de peur de le voir se matérialiser de manière définitive. Il est pourtant là. Sa fonction est de séparer ce qui est séparable. Nous entendons souvent l’expression « diviser pour mieux régner » et la formule s’applique évidemment à la situation grotesque dans laquelle nous nous trouvons à présent, en cette période de distanciation sociale.      J’entends dire autour de moi que la science et la raison finiront bien par convaincre les autorités à abolir les règles strictes, adoptées pour contrôler la dissémination du virus afin d’en limiter les effets potentiellement catastrophiques. Malheureusement, la science (et surtout la raison) ne sont que des outils manipulables à souhait, auxquels on peut faire dire tout ce que l’on veut à condition d’invoquer les données qui déclenchent la peur. Il y a toujours un doute. Rien n’est sûr à 100 %. Et c’est à l’exigence des 100 % qu’il faut s’attaquer si