Les dépossédés
Pour donner un coup de pouce au thème des démons de Dostoïevski, introduit dans l’article précédent (Laissez faire Lucifer) j’aimerais ajouter quelques réflexions supplémentaires sur la politique qui se précise en ce moment et dont l’impact ira sans doute en s’amplifiant au cours de l’année 2022. Année qui s’annonce fertile en nouveautés perverses, inimaginables jusqu’ici.
Pour mieux situer le contexte dans lequel les forces nihilistes exercent leurs talents, il faudrait revenir à des considérations d’ordre purement métaphysique, reprises ici dans le cadre d’une pensée influencée par les spéculations hasardeuses de la mécanique quantique. Elles vont nous permettre de recadrer les relations entre l’être, l’étant et le néant, dans les limites d’un domaine temporel un peu hors de l’ordinaire.
Les liens entre la physique et la métaphysique ouvrent des perspectives nouvelles sur un sujet déjà exploré par Heidegger dans Être et Temps (1927), mais seulement à l’aide d’une approche phénoménologique. De manière générale on peut définir l’être comme « ce qui vit au-dessus de la vie », c’est-à-dire au-dessus de l’étant, dont l’existence observable ne correspond en rien à sa nature profonde.
Les rapports entre l’être et l’étant peuvent être structurés, à condition de reprendre la notion d’étant en s’appuyant sur la dualité onde/corpuscule vue par la mécanique quantique.
En affirmant qu’il n’y a pas de dualité onde/corpuscule, nous nous positionnons d’emblée à l’échelle de « ce qui vit au-dessus de la vie », où tout est indéterminé, car il n’y a pas d’observation possible. Ce qui vit au-dessus de la vie se rapporte en premier lieu au futur : domaine de l’indéterminé.
Le temps ordinaire, en sa triple division (passé, présent, futur), sert de véhicule à une causalité orientée du futur au passé. Le futur contrôle les modalités de la matérialisation telle que nous la concevons. L’émergence et le développement du vivant en tant qu’apparence matérielle, provient d’un mouvement entre un monde futur composé uniquement de superpositions d’ondes, et un présent limité à l’instant incommensurable où la réduction des paquets d’ondes résulte en une infinité d’actions corpusculaires, interprétable comme une hiérarchie d’évènements. Le présent est donc l’instant où le futur se dévoile pour recréer un passé en évolution permanente. À long terme l’être, en tant qu’archétype de l’étant, se révèle par la manière dont la causalité sculpte l’étant dans son passé.
Voilà pour l’être et pour l’étant. Le modèle exposé ici est tiré d’une conférence (The science delusion) du biologiste Rupert Sheldrake, depuis longtemps sorti du labyrinthe de l’aléatoire, où végètent ses critiques contemporains. Sa manière d’interpréter la physique quantique— il l’avoue lui-même—, vient du mathématicien et philosophe Alfred Whitehead (1861-1947), dont l’œuvre majeure demeure les Principia Mathematica (1910-1913), en trois volumes, écrite en collaboration avec son ancien élève Bertrand Russell.
Pour avancer, il ne nous reste plus qu’à parler du néant vers lequel nos élites nous dirigent en suivant le chemin du progrès. Progrès aux turbulences grandissantes que plus personne n’arrive à contrôler. Le néant n’est qu’une bulle temporelle dans laquelle un étant coupé du futur cannibalise son propre passé. Cette réduction ad nihilum sert de modèle au nihilisme contemporain. Son activité révolutionnaire consiste à couper les ponts avec tout ce qui se rattache à une évolution organique afin de mettre en place une vie artificielle en route vers le trans-humain.
Des forces occultes cherchent à nous déposséder de notre identité, de notre culture, de notre liberté, de nos rêves et de notre santé. Pour passer à une société purifiée des imperfections de son histoire il faut laisser le champ libre aux institutions mondialistes du Great Reset, gérées par l’hydre techno-médiatique qui guide les foules vers un néant incontournable, semblable au trou noir proverbial dont nous approchons l’horizon.
Les possédés qui possèdent toutes nos richesses, naviguent la barcasse dans laquelle nous nous trouvons à présent. En réalité ce ne sont que des marionnettes aux mains de forces invisibles qui déchirent l’étoffe de l’étant. Puissances qui n’épargneront personne, y-compris la masse qui s’est inclinée devant leur protocole infernal. Les résultats de la politique sanitaire du monde dans lequel nous vivons, montrent qu’il n’y a plus d’opposition véritable de la part des populations soumises aux exigences de la cité panoptique.
Il suffit de se pencher sur un cas comme la Russie, présentée comme la culture déviante par excellence, pour constater qu’on y introduit la même dictature que partout ailleurs : celle des pays de l’OTAN et du Forum économique mondial. Personnellement, je pense que Poutine et ceux qui sont derrière lui se sont fait berner, exactement comme au temps de Gorbatchev, lors de la chute du communisme. On leur a fait miroiter l’intronisation de leur petit groupe d’apparatchiks corrompus dans le saint des saints des élites occidentales. Mais seulement en échange d’une politique musclée, susceptible de liquider la résistance du peuple russe au programme de numérisation (le QR code pour tous!) exigé par la cité panoptique. En attendant le pays est encerclé militairement, prêt à être achevé à la première occasion.
L’analyse des rapports mafieux entre le Kremlin et Big Pharma est disponible ici, suivi des frétillements autour de Klaus Schwab, où les participants se dévoilent (en anglais seulement).
Bientôt sur Netflix : la dépossession des possédés !
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