Sur le chemin du retour
Encore le terminal 3… Ça tourne au rituel depuis le départ de Christine. En ce moment il n’y a qu’un seul vol disponible sur Paris, à partir de San Francisco. C’est le tristement incontournable UA2439 / UA57, qui fait escale à Newark, où convergent les correspondances de United Airlines. Les passagers désirant se rendre à Paris sont rassemblés ici. Pour survivre au COVID, United a reçu cinq milliards de dollars soutirés au Trésor public : un et demi en prêts, le reste en subventions directes. L’individu malade coûte moins cher, mais il n’est pas automatiquement couvert.
À partir du 1er juillet, l’Europe s’est officiellement fermée aux Américains et les États-Unis aux Européens. Le deuxième mouvement de la symphonie panoptique est en répétition en ce début d’été et les cordes du COVID-19 résonnent avec la complexité d’un Stradivarius. Alexia, Sylvain et le petit Tristan sont partis le 1er juillet. J’ai pu les accompagner à l’aéroport, car mon vol ne partait que deux jours plus tard. En théorie, j’étais sensé voyager sur FrenchBee, compagnie low cost établie sur la ligne Papeete – San Francisco – Paris, mais après avoir été obligé d’annuler mon départ trois fois, je ne m’attendais plus à un miracle. Il ne restait que Air France (à partir de Los Angeles) ou United Airlines (via Newark). Alexia m’a gentiment donné les frequent flyer miles nécessaires pour repartir sur United.
Depuis quelques jours, les passagers s’entassent tant bien que mal dans les vols qui circulent encore. Mon avion (un Boeing 787-10) était aux deux tiers plein entre San Francisco et Newark. Trois rangées de trois sièges, toutes occupées sauf le siège du milieu. La plupart des voyageurs avaient moins de quarante ans : tranche d’age peu vulnérable aux ravages du COVID, selon les statistiques.
Il est clair que les voyages ne forment plus la jeunesse ; c’est sur le portable que l’on compte pour la formater. Plus personne ne cherche à voir ce qui se passe de l’autre côté du hublot ; la commande permettant de contrôler son opacité ne marche pas au-delà de la première demi-heure. Après ça le hublot reste noir, mais cela ne gêne personne. Les jeunes humanoïdes casqués, partis en mission transcontinentale, ne s’intéressent pas à ce qui se passe hors de leur bulle. La distanciation sociale correspond à une habitude récemment adoptée au niveau des corps. Sur le plan des interactions humaines, le vide règne depuis longtemps.
C’est surprenant, mais les membres du personnel de bord sont tous du troisième âge (quelques éléments de langage ont changé, on ne parle plus d’« hôtesses de l’air »). Peu conscients des risques qu’ils courent (toujours d’après les statistiques), ils s’agitent nerveusement dans les couloirs, distribuent des bouteilles d’eau dont personne ne veut et s’assurent que les masques obligatoires sont en place. Il n’y a plus de service à bord. Nous ne sommes pas sur Air France ou même FrenchBee, où le repas s’arrose copieusement et les hôtesses sont jeunes, serviables et mignonnes. La société marchande anglo-saxonne, plus puritaine que jamais, nous met en garde contre les plaisirs dionysiaques sexistes. Il faut consommer souvent, mais sans jouir.
Au départ de Newark, en direction de Paris-Charles De Gaulle, mon regard se pose sur la mappemonde interactive, affichée à l’écran. L’océan atlantique est correctement étiqueté, le continent américain aussi, mais le port vers lequel le petit avion témoin se déplace, est représenté par un point, suivi de l’abréviation CDG et du mot Europe. Rien de surprenant, puisqu'on utilise le code employé par l’industrie pour désigner les aéroports du monde entier. La France ne fait-elle pas partie de l’Europe ? Tout un programme, pensé en si peu de lettres.
Pendant le voyage, pas de contrôle sanitaire, juste le masque. Le mélange étonnant d’hypocrisie et d’idiotie qui affecte insidieusement la foule condamnée à rester au sol, ne fonctionne pas dans les aéroports ou dans les airs. Les files d’attente et les couloirs sont trop étroits pour que la distanciation sociale soit gérable. Les bovidés covidés, massés aux portes, se comportent comme s’il ne pouvait rien arriver de grave. N’oubliez pas : bill gates (facturez les portes).
Après un voyage de 26 heures, me voici enfin à la maison. Le blog m’attend, c’est l’heure des bilans. J’étudie les prises de position des uns et des autres vis-à-vis des mesures sanitaires, des solutions préconisées, et des politiques à mettre en marche pour revenir à l’apocalypse molle des jours d’avant.
Certains constatent que la médecine est loin d’être une science. Elle n’arrive toujours pas à hiérarchiser les pathologies en fonction de leur impact direct sur la mortalité. Meurt-on du COVID ou avec le COVID ? La question se posait déjà de manière similaire à l’époque de la grande grippe espagnole, en relation avec la tuberculose.
Le temps passe et la biologie monte au point d’ébullition. Darwin est mis à mal et les modèles utilisés pour comprendre le fonctionnement du corps humain à l’échelle cellulaire sont à revoir de A à Z. Voici une vidéo qui explique pourquoi :
D’un côté on trouve Bill Gates et la composante Big Pharma de la cité panoptique, de l’autre quelques pionniers placés à l’index, que l’on aimerait pouvoir brûler sur la place publique, si c’était seulement possible. L’hérésie déclenche des émotions fortes chez ceux qui la combattent. Voici deux liens qui donnent accès à l’historique de la lutte engagée contre les professeurs Benveniste et Montagnier par les grandes revues « scientifiques » et leurs sbires en blouses blanches.
Quelques personnalités sont encore sur la sellette. Notamment le professeur Christian Peronne, qui a décidé de s’afficher chez l’ufologue conspirationniste Silvano Trotta, coqueluche des réseaux sociaux français, et le professeur Didier Raoult, qui s’est permis de donner un grand coup de pied dans la termitière où s'alimentent les experts voraces en dollars, soutenus par les médias aux ordres.
Les esprits rationnels les plus éveillés ne voient aucun problème autour des agissements furtifs d’un Bill Gates friqué à mort, messie autoproclamé de l’Organisation Mondiale de la Santé, mais s’insurgent contre le cultisme qu’ils détectent dans l’épanouissement des adeptes de Silvano Trotta, parmi lesquels un bon nombre de médecins pratiquants hostiles aux directives étranges de l’OMS. La vérité n’existe plus : le journal Le monde l’a bien prouvé. Nous vivons à l’époque des sectes mensongères et des fake news. Il faut s’y faire.
Les problèmes engendrés par la société de consommation n’offrent pas de solution facile. La santé dépend d’un système immunitaire équilibré et non d’une série de vaccins ou de pilules avalées pour éliminer les symptômes. Une petite minorité cherche, mais elle est marginalisée par les titans de l’industrie et leurs laquais diplômés, déguisés en militants écologistes. Il n’y a pas de véritable remise en question. Le mur qui nous attend se devine parfaitement, même s’il est déformé par la pensée positive et le délire des élites intoxiquées par la promesse d’un progrès sans bornes. L’heure des comptes approche. Les prises de position vont vite devenir irrévocables.
Voici un lien pratique vers un nombre de possibilités insuffisamment explorées par manque de ressources :
Je serai au FIMP de Gaujacq, pas loin de chez moi, le 11 août :
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