Pourquoi?

C’est la question que beaucoup de personnes se posent. Surtout celles qui absorbent mal les directives venues d’en haut. Tout le monde n’arrive pas à suivre les revirements contradictoires du récit officiel concernant la pandémie. Récit prédictif, plutôt qu’objectif, dont la trame ressemble étrangement à celle d’un roman d’épouvante classique, peuplé de vampires aux baisers contagieux, livré au grand public en épisodes surchargés de drames intimes et de menaces confortant sa psychose.


En France, la virulence exagérée de la « pandémie », replacée dans son contexte par l'affichage des ressources hospitalières à présent disponibles, montre bien qu’il n’y a pas d’urgence. Plus besoin d’aplatir la courbe. Tout le reste n'est que fiction : la reprise de l’épidémie, les taux de contagion en hausse (manifestement sans impact sur le taux d’hospitalisation, ce qui indique clairement que la majorité des porteurs est hors danger, puisqu’elle n’a pas besoin d’être soignée), les mesures de confinement (inutiles, pour les mêmes raisons), et la nécessité du masque.



Je ne vais pas m’attarder sur la nature ou l’évolution de l’épidémie, car j’ai l’intention de me pencher ici sur son utilisation par les ingénieurs de la cité panoptique. Pour cela, je vous propose de faire un petit tour en Russie, où les gens n’absorbent pas la propagande médiatique avec le même enthousiasme qu’à l’ouest. Vaccinés par des décennies de discours communistes, ils sont plus méfiants et ça se comprend.

Je sais, la Russie c’est la face sombre et sauvage de l’univers occidental. L’élite libérale y est persécutée en permanence par un pouvoir totalitaire, dont le représentant inamovible (Poutine) règne sur une masse inculte et superstitieuse, endoctrinée par l'Église orthodoxe résurgente, toujours aussi intolérante, et plus que jamais porteuse de valeurs anachroniques depuis longtemps répudiées par le monde moderne.

Ceci-dit, il se trouve qu’on y réfléchit plus qu’à l’ouest. Les controverses s’enchaînent, portées vers l’espace public par des voix plus libres qu’en Europe ou en Amérique. Voici, par exemple, les commentaires d’une Française récemment revenue à Moscou, dans ce qu’elle appelle sa « patrie spirituelle » :

« Dans le métro et partout, le masque et la distance sociale sont prêchés par des slogans et des affiches et tous les gens qui ont une position officielle se promènent muselés. Les autres font semblant, ou ne portent rien. C’est vrai qu'au bout d'un certain temps, le doute s'installe… En tous cas chez les Russes. Les Serbes se soulèvent carrément contre une deuxième tournée de muselage. Il faut dire qu’ils se soulevaient déjà quand tout cela a commencé, fort opportunément pour leur gouvernement de satrapes pourris. Alors maintenant, on ne la leur fait plus, peut-être même qu’ils se fichent d’être malades, la liberté ou la mort. Et c’est de cela qu’il s’agira sans doute bientôt pour tout le monde. La liberté, la dignité et même l’intégrité physique, en un mot notre humanité, ou la mort. Peut-on envisager de vivre masqué jusqu’à la fin des temps, de faire l’amour comme les chiens pour ne pas échanger nos souffles, de ne pas aller voir ses vieux parents, de ne pas voyager ? Ah mais le vaccin est là pour vous sauver, bonnes gens, sauf que d’après ce que j'ai vu, il faudra en refaire un tous les ans, parce que les virus ça mute. Nous serons accro au vaccin, comme on l’est à l’héroïne. Pas de vaccin, pas de vie, pas d’autonomie. Comme c’est pratique pour installer une tyrannie mondiale et tondre les moutons à intervalle régulier. On comprend que les solutions alternatives de savants gêneurs soient immédiatement traînées dans la boue et la dérision. Quand on pensait aux armes biologiques, on imaginait qu’elles seraient employées par un pays contre un autre pays, mais je pressens qu’on est arrivé à quelque chose de plus original, les salauds de tous les pays contre la population universelle. La caste des surhommes contre la "populace", le populo, le bétail qu’on peut faire disparaître… » (https://chroniquesdepereslavl.blogspot.com/2020/07/retour-moscou.html?showComment=1595024496297#c1238326043071663627)


Mais le bétail qu’on veut faire disparaître (быдло, en russe) ne se laisse pas faire-- pour le moment. Les attaques contre la 5e colonne mondialiste, dont les intentions sont mieux perçues qu’en Europe, se poursuivent et se déchaînent au milieu de réformes politiques visant à limiter l’influence néfaste des affairistes et des progressistes incrustés dans la banque et les ministères. En Europe ou en Amérique on n’entend pas parler de l’émission Besogon, animée par le cinéaste Nikita Mikhalkov, récemment censurée par les médias aux mains de cette même 5e colonne. (https://www.youtube.com/watch?v=zVzuGgR4vKM cliquez sur la petite roue en bas de l’écran à droite pour obtenir les sous-titres français)

Le nom de l’émission (Besogon), se traduit par « ce qui fait fuir les démons », titre qui n’est pas sans rappeler l’incantation sortie de la scène du naufrage de La Tempête de Shakespeare, où surgit le constat : « l’enfer est vide, tous les démons sont ici ». C’est le constat qui s’applique le mieux à la situation dans laquelle nous nous trouvons à présent. Pour mieux comprendre de quoi il est question, il faudrait bien sûr relire La Tempête. Mais pour ceux qui n’ont ni le temps, ni la capacité intellectuelle de se plonger dans l’univers shakespearien, je recommande une visualisation rapide du vieux film de science-fiction La planète interdite (1956), basé sur l’œuvre en question (Forbidden planet, https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan%C3%A8te_interdite).

Tout y est dit, et de manière à peine voilée.

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